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Aucune planète n'est véritablement sphérique. Une planète en rotation a une tendance naturelle à s’aplatir aux pôles sous l’effet centrifuge. C'est Saturne qui est la plus représentative de ce phénomène. Son diamètre équatorial de 120 530 km dépasse son diamètre polaire (110 450 km) de quelques 10%. Ceci est dû à la rotation rapide de la planète ainsi qu'à une composition interne relativement fluide.
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Bien que le système solaire soit situé à l'intérieur de la galaxie, l'observation visuelle du bulbe s'avère impossible. Les gaz et les poussières interstellaires présents dans le disque agissent comme un écran totalement occultant. On peut tout de même mener des observations dans l'infra-rouge, ainsi que dans les longueurs d'onde X, gamma ou radio.
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C'est vrai oui. Et il y a même deux types de précipitations neigeuses sur Mars. De la neige sèche, issue de la condensation du carbone atmosphérique en cristaux, à basse température (surtout au pôle sud). Ainsi que de la neige humide, à base d'eau, issue des mêmes processus que chez nous (surtout au pôle nord). Il ne faut cependant pas s'imaginer une chute aussi drue que l'hiver en montagne. Non, ce ne sont que quelques tout petits flocons très très épars. Pas de quoi prendre un forfait trois vallées quoi...
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En apesanteur, le cœur, qui a moins d'efforts à fournir pour faire son travail, propulse plus de sang vers les parties hautes du corps et, notamment, vers la tête et le visage. Du coup, les astronautes semblent bouffis comme si ils avaient pris 5 à 10 kg. Les américains appellent cet effet la "puffy face". En contrepartie, moins de sang vient irriguer les jambes qui ne travaillent plus du tout. Ils ont donc aussi des "bird's legs" ; des mollets de coq pourrait-on dire en français...
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Mercure dispose d'une atmosphère extrêmement mince (appelée "exosphère"), composée essentiellement d'oxygène, de sodium, d'hydrogène et d’hélium.
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Eh oui. La poussière lunaire pue véritablement. Créée par les milliards d'impact météoritiques qui ont martelé notre satellite, cette poussière est d'une finesse proche de la farine. Elle est aussi magnétique et très abrasive. Les astronautes des missions Apollo, qui en ramenaient sur leurs scaphandres à l'intérieur des modules, ont décrit son odeur comme très forte et vraiment désagréable. Selon Buzz Aldrin, c'est un mélange d'odeur de poudre à canon, de métal chauffé, de charbon mouillé et... d’œuf pourri. Les prochaines missions lunaires seront équipées de sapins désodorisants spécialement étudiés pour pouvoir s'accrocher sur autre chose qu'un rétroviseur d'automobile. Si, si. C'est vrai ! J'vous jure... Bon, OK... croyez-moi pô alors ! J'm'en fous ; j'sais qu'c'est vrai wouam...
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C'est vrai. En état d'apesanteur, le corps humain perd ses repères. Le centre de l'équilibre (vestibulaire) est perturbé. Et il impacte notamment le système digestif, qui est étroitement lié au sens de l'équilibre (il faut que tout descende quoi). Du coup, beaucoup d'astronautes sont malades comme certaines personnes sont malades en voiture (le "mal au cœur"), en bateau (avec le mal de mer) ou dans les transports en général. On appelle cela ''le mal de l'espace". Mais c'est le même mal que le mal que vous pouvez ressentir en voiture ou en bateau. C'est le mal des transports, ou cinétose. C'est un peu plus fort pour les astronautes, mais la prochaine fois que vous aurez "mal au cœur" en voiture, dites à papa ou à maman : "arrêtez-vous ! J'ai le mal de l'espace !!".
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C'est vrai oui. Mais c'est difficile. Avec une magnitude apparente de +5,5 à l'opposition, Uranus est potentiellement visible à l’œil nu. Le problème, c'est qu'il faut savoir très exactement où elle se trouve. Car une telle magnitude flirte avec les limites des capacités de l’œil humain.
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Jupiter possède bien des anneaux. C'est le troisième système d'anneaux à être découvert dans le système solaire, après ceux de Saturne et ceux d'Uranus. Le système d'anneaux de Jupiter a été observé pour la première fois en 1979 par la sonde spatiale Voyager 1 et dans les années 90 par la sonde spatiale Galileo. Il a également été observé par le télescope spatial Hubble au cours des 25 dernières années. Les observations au sol de l'anneau exigent les plus grands télescopes disponibles.
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Ce type de télescope a été imaginé dès 1850 par Ernesto Capocci, et mis en pratique par Henry Key en 1872. Une cuve de mercure est mise en rotation rapide afin de former une parabole parfaite. Pour un coût très réduit, on peut obtenir de très grands diamètres. Bien entendu, on ne peut qu'observer le zénith. Un instrument avec un miroir de 6 m de diamètre a été mis en route en 2005.
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